Les 20% des ménages les plus pauvres consacrent à l’énergie une part de leur budget 2,5fois plus importante que les 20% les plus riches (selon l’ADEME). Plus de la moitié des 244 familles vivant dans la résidence Jacques Monod à Villeurbanne serait concernée.
A l’occasion de la Journée nationale contre la précarité énergétique, qui s’est déroulée le 10 novembre dernier, une dizaine de militants du quartier Jacques-Monod, se sont réunis pour une cause : mettre en avant les besoins d’une meilleure isolation de leur logements et de prendre en compte les coûts de l’attente des travaux sur la santé et les finances des familles
Une véritable collaboration entre les habitants du quartier et les associations : GreenPeace et la Fondation Abbé Pierre.
Leurs logements sont particulièrement touchés par la précarité énergétique. « Dans ce quartier, les habitations n’ont pas de double vitrage et les charges de chauffage sont très élevées. » dénonce Hayet Chelli, présidente de l’Association Monod Solidaire (AMS) et vice-présidente de l’Alliance Citoyenne à Monod.
L’espoir des habitants et des différentes associations présentes ce jour-là : voir le processus de rénovation thermique des bâtiments se mettre en route le plus vite possible et prendre en compte les coûts de l’attente des travaux sur la santé et les finances des familles.
Les habitants de Jacques-Monod se sont déjà mobilisés en mars 2021 à bord de leur bus de l’écologie populaire et dont certains ont participé et pris la parole lors de la marche climat en mai. Avant ça, ils avaient aussi fait entendre leur voix en juillet 2020 au siège de leur bailleur social Est Métropole Habitat.
Le premier pas d’une écologie populaire effective à Villeurbanne ?