Journée contre la précarité énergétique : les membres de l’Alliance Citoyenne mobilisé·es

Cette année, la Journée contre la précarité énergétique fait suite à un énième 49-3 de la part du gouvernement, déconsidérant toujours plus l’enjeu de la rénovation énergétique. 

En effet, le 1er novembre, les député·es avaient adopté deux amendements permettant d’allouer 12 milliards d’euros à la rénovation thermique des bâtiments. Aussitôt menacé par un nouveau 49-3, l’Alliance Citoyenne s’est mobilisée aux côtés de Dernière Rénovation, Alternatiba Paris, les Amis de la Terre ainsi que plusieurs député·es mais le gouvernement a tout de même décidé de recourir au 49-3 pour passer en force.

Avec la présence des député·es Danielle Simonnet, Alma Dufour et Louis Boyard
Intervention d'Aline, porte-parole de la campagne Stop Logements Passoires

Lors de cette seconde édition de la Journée contre la précarité énergétique, qui s’est tenue le jeudi 24 novembre, Aline, porte-parole de la campagne Stop Logements Passoires, est intervenue à La REcyclerie lors de la nuit contre la précarité énergétique. Elle a participé à un débat organisé par la Fondation Abbé Pierre et On Est Prêt, au cours duquel elle a pu alerter sur ses conditions de vie dans une passoire thermique et de sa bataille avec l’Alliance Citoyenne et ses voisins de la Maladrerie.

Un peu plus tôt dans la journée, Alternatiba, les Amis de la Terre, Dernière Rénovation et l’Alliance Citoyenne se sont mobilisés devant le Ministère de l’Economie et des Finances pour dénoncer l’inaction du gouvernement sur ce sujet. A cette occasion, des personnes vivant dans des passoires thermiques ont pu révéler leurs difficultés quotidiennes avant de brûler symboliquement leurs factures d’énergie.

Action devant le Ministère de l'Economie et des Finances (Basile Mesré-Barjon)

Lire la tribune co-signée par Aline, porte-parole de la campagne, ainsi que par d’autre représentant·es de différentes organisations alliées (la Fondation Abbé Pierre, Greenpeace, Alternatiba, les Amis de la Terre, le CLER…), parue dans Le Monde. La demande est claire : investir massivement dans la rénovation thermique des bâtiments afin d’atteindre 700 000 rénovations globales par an.