Muni·es de pancartes et toustes de noir vétu·es, les Grenoble Habitant·es ont débarqué le 17 mai, au siège de Grenoble Habitat pour dénoncer le mépris auquel ils et elles font face depuis des semaines. Malgré leurs multiples interpellations pour obtenir le dédommagement des charges d’ascenseur suite à plusieurs mois de panne, la réparation des chauffages cassés en plein hiver et l’entretien des parties communes, Grenoble Habitat continue d’ignorer ses locataires.
“Si on est habillé·es toustes en noir c’est parce qu’on a l’impression que notre bailleur nous considère comme mort·es. Grenoble Habitat a tué le logement social ! ” Jamila, membre des Grenoble Habitant·es et locataire à l’avenue de la Bruyère.
“Plusieurs mois de pannes d’ascenseur, des chauffages qui ne fonctionnent quasiment pas en hiver, des odeurs qui remontent dans nos éviers… On en a marre, et à chaque fois que l’on téléphone à Grenoble Habitat, ils nous disent qu’ils font remonter l’info sans jamais que les choses ne changent… ” Samia, membre des Grenoble Habitant·es et locataire à l’Avenue de la Bruyère.
Après cette action, belle première victoire : Jérôme Lavene, directeur du patrimoine de Grenoble Habitat, s’est engagé à proposer des dates de rendez-vous aux locataires pour discuter de tous ces problèmes. La mobilisation paie !