Scènes d’intolérance ordinaires dans le Grand Lyon

Contre “l’intolérance ordinaire”, elles proposent une politique publique contre l’islamophobie

Le rapport “Scènes d’intolérance ordinaires à Lyon” décrit dix-sept situations de discrimination privant des femmes d’accès à des emplois, à la santé, à la pratique sportive ou à des formations. A partir de ces cas et de l’analyse des politiques barcelonaises sur la question, les membres de l’alliance citoyenne ont soumis à 92 personnes candidates de l’agglomération des propositions de politique publique contre l’islamophobie.

Rapport scènes d'intolérance ordinaire

Depuis mars 2019, 350 femmes se sont engagées dans un syndicat des femmes musulmanes pour mieux défendre leurs droits dans l’agglomération lyonnaise. Elles ont mené une première action remarquée pour l’accès aux piscines publiques et obtenu de premières victoires avec les changements de règlement intérieur des salles de sport Interval.

En s’appuyant sur leurs expériences, elles ont décidé de mettre en lumière les injustices qu’elles vivent au quotidien et de construire leurs propres propositions. « Enceinte, j’ai développé un kyste à l’ovaire. Vu la douleur insupportable, je suis allée directement aux urgences gynécologiques où le médecin de garde n’a pas voulu me soigner car je porte le voile. Ca, ça ne doit arriver à aucune femme. C’est pour ça qu’on demande aux politiques d’agir concrètement pour mettre fin à ces situations » témoigne par exemple Djaouida.

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