Logements passoires, logements bouilloires : les locataires se mobilisent toute l’année face à cette injustice !

Fin août, il fait 39°C à Grenoble. Des températures caniculaires frappant particulièrement les habitant·es des barres et tours HLM. N’en pouvant plus, Fatiha Toradi, Jean Jacques Bartholome, Nassera Bouarfa et leurs voisin·es de la tour du 10 place des Géant, quartier Villeneuve, ont décidé de venir passer la journée se rafraichir au siège de leur bailleur social Actis, afin de : 

  • Se tenir au frais alors que leur appartement est invivable avec la canicule,
  • Demander d’urgence la réparation des volets de leur barre d’immeuble où les 2/3 sont cassés,
  • Alerter sur le grand nombre de « logements bouilloires » dans le parc HLM de Grenoble et l’urgence de mieux protéger ceux qui les habitent.

« On est en train de cuire dans nos ‘’logements bouilloires’’ alors on vient se rafraichir chez notre propriétaire », indique Jean Jacques, locataire du bailleur social Actis et membre des Handi-Citoyen·nes.

A l’été 2022, 4807 personnes sont mortes à cause de la chaleur. La Fondation Abbé Pierre a alerté en juin sur le risque sanitaire croissant dans certains logements « bouilloires énergétiques ». Comme dans le cas du projet Territoire Zéro Logement Passoire, une planification écologique est possible et nécessaire. A commencer par l’identification, le recensement et la cartographie des logements bouilloires comme ceux de Jean Jacques ou Fatiha.

L’urgence est dès lors d’agir sur les facteurs les plus simples à contrôler : protection de la chaleur par la réparation des volets et amélioration de la ventilation.

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