Une mère, seule avec ses quatre enfants, s’est retrouvée sans chauffage ni eau chaude pendant deux semaines. Son chauffe-eau est tombé en panne le 29 décembre dernier, et pendant une quinzaine de jours, le propriétaire, le bailleur et le technicien se sont renvoyés la responsabilité.
« La chaudière s’est arrêté d’un coup, je n’avais plus du tout de chauffage, et l’eau était tiède. »
Une situation qui n’est pas tenable. Cette maman a alors appelé le numéro d’astreinte le 29 décembre au soir, numéro censé être joignable sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais elle est tombée sur la messagerie. Ce n’est que le 3 janvier qu’un interlocuteur décroche enfin. A la suite de cet appel, un technicien est venu.
« Quand il est venu, il m’a dit qu’il y avait un problème avec la chaudière. Alors il l’a éteinte et il m’a dit qu’il avait besoin d’outils. Il devait repasser dans l’après-midi mais il n’est pas venu. Pareil le lendemain. En fait je ne l’ai jamais revu ».
Elle a finalement rappelé le numéro d’astreinte et a appris que sa chaudière ne pourrait pas être réparée avant trois semaines. « Ce n’était absolument pas possible. J’ai quatre enfants, le plus grand n’a que dix ans. Ca faisait déjà une semaine qu’on avait plus de chauffage, il faisait trop froid. Ils sont tous tombés malades, chacun à leur tour. Je ne sais pas si c’est à cause de la panne, mais ils ont tour à tour eu la grippe ». Au téléphone, ACTIS et le propriétaire se sont renvoyés la balle.
Finalement, la solution apparaît quand elle évoque son problème à un ami, Tayeb, membre de l’Alliance Citoyenne. Il a alors envoyé un courrier à ACTIS, qui l’a rappelé en lui informant qu’un technicien serait envoyé en urgence trois jours plus tard. Victoire : le chauffage et l’eau chaude ont été remis !